mercredi 20 janvier 2016

La Charolaise

Qui suis-je ?

Je suis une race française présente dans environs 70 pays, mon code racial est 38 et je suis souvent utilisée en croisement avec d’autres races… Je suis, je suis ???... LA CHAROLAISE !

Un peu d’histoire…

La race Charolaise est originaire du Charollais-Brionnais. Son expansion s’est faite rapidement par absorption d’autres races locales comme la nivernaise, la bourdonnaise ou la morvandelle (dont il n’existe aujourd’hui plus de représentants). Le Herd Book Charolais a été créé en 1920.
Cette race allaitante a séduit les éleveurs hors des frontières françaises et s’est exporté dans le reste de l’Europe et même au-delà (comme par exemple au Mexique dès le début du XXème siècle) grâce à sa capacité d’adaptation à différents climats.

Vaches Charolaises au Tullamore Show (Irlande)

Situation actuelle :

            Aujourd’hui, la Charolaise est présente dans le Centre, la Bourgogne, l’Auvergne mais elle a également conquis l’Ouest de la France en Bretagne et en Vendée. Elle est la première race allaitante française en termes d’effectifs – ainsi elle représente à elle seule 50% du troupeau allaitant avec un effectif de 1700000. Elle est très utilisée en croisement notamment avec des races laitières ou de type mixte pour apporter du poids aux veaux. Son efficacité alimentaire est excellente et elle valorise tout type de fourrage.

Source de l’image : Races bovines Histoire, 
aptitudes, situation actuelle -  Bernard Denis

Ses caractéristiques :  

Hauteur au garrot mâle : 1.40 à 1.60m
Hauteur au garrot femelle : 1.35 à 1.50m
Poids mâle : de 1000 à 1350 kg
Poids femelle : de 700 à 900 kg
Robe : blanche avec des reflets crème
Tête courte
très bon développement musculaire
squelette épais
membres courts

La charolaise tient sa robe blanche d’un gène de dilution. Ainsi, en la croisant avec des race plus foncées ou pies on obtient des bêtes de robe éclaircie. Son ossature étant forte, les rendements de carcasse sont souvent plus faibles que pour d’autres races. Il s’agit d’une race rustique et dont le caractère est généralement assez docile.

Charolaises et petits veaux

Manon et une Charolaise

Charolaise et son veau
Il est possible de trouver chez la Charolaise le gène qui engendre des animaux de type « culard » c’est-à-dire avec une hypertrophie musculaire et une finesse d’os. Ceci est toléré dans la race.

L’inconvénient majeur de cette race est le poids des veaux à la naissance qui occasionne souvent des difficultés de vêlage et des césariennes. La sélection actuelle vise à améliorer la facilité de naissance des veaux mais aussi la fertilité. De plus en plus d’éleveurs s’intéressent au gène sans cornes pour gagner en commodité de travail.

E.M.

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